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L'ours des Pyrénées

ours

Dans un premier temps, l’ours des Pyrénées n’est pas une race proprement dit, effectivement c’est un mammifère plantigrade. Il est présent sur toute la chaine des Pyrénées et sur les versants français et espagnols.

Carastéristiques du plantigrade des Pyrénées

Il peut mesurer de 170cm à 280cm, pesé pour le mâle de 135-390kg et pour la femelle 95-200kg. Un corps massif, un pelage hirsute et dense, un museau long et un « bon nez » qui lui permet d’avoir des capacités olfactives plus que développées. Son ouï de même facture, il est donc difficile de l’approcher. Ses larges pattes à cinq griffes non rétractiles sont des « armes » redoutables. C’est un très bon nageur, un très bon grimpeur et peut courir jusqu’à 50km/h. En conclusion il a un phisyque bien adapté à son milieu montagnard. Dans leur milieu naturel ils peuvent vivre jusqu’à 40 ans. Pour hiverner l’ours se réfugie dans les grottes, les cavernes et les tanières, ses organes vitaux restent à une température normale donc il peut se réveiller à tout moment.

Ours des Pyrénées sa vie sociale

Il est solitaire sauf durant la période de reproduction, sa maturité sexuelle est entre 3 et 7 ans. La gestation est d’une durée de 6 à 8 semaines, la portée peut aller jusqu’à 3 oursons. Les oursons allaités par la mère, et restent avec elle environs 6 mois. De surcroit l’activité humaine a repoussé l’ours à des altitudes allant de 1 300m à 1 800m.

Ours des Pyrénées lou moussu

Il était le roi des Pyrénées, « lou moussu » et l’ennemi des hommes. Considéré comme le prédateur, les montagnards lui prêtaient tous les mal faits : pillages des champs et des potagers, massacres des troupeaux… A cette époque la populatin dans les Pyrénées ariégeoises est extrèmement nombreuse. L’homme et l’ours  cohabitent tant bien que mal. La cohabitaton dure pendant des millénaires avec l’homme jusqu’au XVIIIème. A partir de cette époque une prime était offerte pour la mort d’un prédateur. Ce fut la « guerre aux ours » et ce système perdurera quasiment jusqu’à l’interdiction de chasse à l’ours qui intervient en 1964.

La protection

C’est en 1962 que débuta sa protection, à cette date il reste environ une petite soixante d’ours dans le massif des Pyrénées. Malgré les efforts trop tardifs en faveur de l’ours c’est en 2004 que la dernière représentante des ours des Pyrénées est morte, il s’agit de Canelle.
C’est en 1976 que la réintroduction des ours slovènes a commencé. Il va de soi qu’il aurait été plus intelligent de protéger les ours quand cela était nécessaire plutôt que d’en arriver à une telle situation. Mais l’ours est-il aussi prédateur que l’on dit ? n’oublie-t-on trop facilement les ravages faits par les chiens errants ? Le débat pro et anti ours est toujours d’actualité. Mais n’oublions pas que l’ours était là depuis bien des temps.

Ours des Pyrénées et l’homme

Chaque vallée avait ses « chasseurs », A AUTHIE, TOUSSAINT SAINT-MARTIN…certains avaient une réputation dépassant les départements.
C’est dans les vallées couserannaises d’Alet (Ustou) et du Garbet (Aulus-Ercet-Oust) que se développa l’activité « d’oursailher ». L’oursalher n’est autre que le monteur d’ours. Il faut savoir que l’homme et l’ours à une époque se respectaient, se craignaient et parfois le plantigrade était une référence. Comme l’homme de ces montagnes, l’ours savait bien évidemment vivre dans de dures conditions. Cette région était pauvre, miséreuse et « surpeuplées ». En conclusion  la terre ne pouvait pas fournir assez pour nourrir toute la population donc il fallait d’autres ressources.

Ours des Pyrénées ressource de revenus

Les gens qui la peuplaient ont vu en l’ours un moyen de gagner un peu d’argent ainsi qu’un moyen de partir découvrir le monde. Donc l’ours a été « exploité » pour divertir les foules, et les montreurs d’ours ariégeois avaient une très grande réputation. Ils exerçaient en France, Espagne, certains sont même allés aux USA. Au début il se dit que plus de 200 oursailhers sont partis découvrir l’Amérique. Ensuite celà  a permis à d’autre locaux d’immigrer vers les terres d’Amérique plus accueillantes.

Les oursailhers des Pyrénées

Du reste cette activité eut son apogée jusqu’au début du XXème. Puis petit à petit elle disparue à cause de la loi pour la protection de la nature.
Les « oursailhers » n’hésitaient à tuer les ourses pour récupérer les oursons et les nourrir au biberon. Les oursons perdaient l’instinct sauvage et carnassier, les oursailhers leur apprenaient quelques petits tours pour divertir les foules. A cette époque déjà on importait des oursons des Balkan car la population d’ours local n’était plus suffisante. A l’âge adulte l’ours était ferré, on lui mettait un anneau autour du museau avec une chaîne, comme cela il était beaucoup plus maîtrisable par son dompteur.

Pour finir, il se disait qu’Ercet avait une école « d’oursailher » et que c’était la « capitale des montreurs d’ours« .

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