Mady de la Giraudière
Mady de La Giraudière, née Madeleine Couquet, le 3 avril 1922 à Toulouse, décédé le 24 février 2018 à Lavelanet.
Madeleine Couquet ses années d’enfance
Elle passe son enfance dans le quartier chinois de Lavelanet, ville du Pays d’Olmes au pied des Pyrénées ariégeoises. Son père Emile Couquet se consacre au développement de l’industrie textile lavelanétienne.
Elle fait ses études secondaires à Sainte Marie-des-champs de Toulouse. Dès ses 19 ans, elle souhaite entrer à l’Ecole des beaux-arts, mais son père s’y oppose. Madeleine Couquet est une passionnée de dessin et de peinture depuis son plus jeune âge. Elle travaille seule par conséquent elle apprend sur tas, son modèle la nature.
Mady de la Giraudière sa carrière de peintre
Dans les années 1955, sa rencontre avec Anatole Jakovsky confirmer sa capacité et ses talents d’artiste. Il lui conseille d’acquérir son style personnel de peinture naïve qui deviendra inimitable. En 3 ans, elle réalise une petite centaine de tableaux, tous réalisés sans aucune influence extérieure. Elle peint pour se faire plaisir, ses tableaux expriment cette sensation de joie de vie.
En 1958, la Galerie Urban rue Faubourg Saint Honoré bien sûr à Paris organise une exposition. Anatole Jakovsky choisit une petite quarantaine de ses tableaux, c’est la 2e fois qu’une exposition est consacrée à un seul artiste. Son style de peintre naïf s’impose comme une évidence. Dès l’or sa « carrière » prend son envol, et s’enchaine très rapidement.
En 1959, exposition à Toulouse, puis, en 1960, exposition des peintres naïfs toujours avec Anatole Jabovsky à la Maison de la pensée Française à Paris.
1961, la galerie Henri Bénézit de Paris expose ses œuvres. Cette année 1961, lance sa carrière internationale, sa renommée dépasse les frontières françaises, c’est Bale qui met en avant son talent.
A partir 1963, les expositions s’enchainent, Paris, Toulouse, Lille, Saint- Etienne, la Réunion, bien sûr Lavelanet. A l’étranger ce sont : Chicago, Londres, New York, Tokyo, Rio de Janeiro, Tunis, Rome…
Elle maîtrisait parfaitement le pinceau, mais aussi la plume lui permettait de s’exprimer. Elle s’adonne à la poésie en raison de ce talent elle rencontre Jacques Cancel. Ils entretiendront une relation amicale très forte.
Avec une carrière aussi dense, Mady de la Giraudière côtoie beaucoup de grands artistes. Notamment, Charles Trénet qui comme elle se passionne par les chats, Jacques Chancel, Herbert Von Karajan…
En 1987 elle reçoit la médaille des Arts et Métiers. Enfin, en 2012 c’est Jean-Pierre Bel, président du Sénat, lui aussi ariégeois la décore également.
Madeleine Couquet-Mady de la Giraudière une femme simple
En résumé, Mady de la Giraudière c’est une autodidacte qui a su faire parler son cœur, sa poésie, ses talents, son instinct, et son écoute. Malgré sa notoriété elle est toujours restée une femme simple, abordable et débordante d’énergie. Son immense œuvre se trouve éparpillée un peu partout dans le monde. Son attachement à son Ariège et à son Lavelanet ville de son enfance est omni présent. Elle fait don de plusieurs tableaux qui sont exposés en l’église Notre Dame de l’Assomption de Lavelanet. Ces 7 tableaux retracent la vie du Christ.
La guerre des demoiselles
La guerre des Demoiselles c’est une révolte de la misère contre les riches exploitants des forêts. C’est sous le règne de Charles X Roi de France et de Navarre
Autres liens
Le millas
Le millas vient de l’occitan milh qui veut dire millet mais aussi maïs. Bien évidemment c’est la farine de maïs que l’on va utiliser pour cette recette.
On retrouve le millas dans pas mal de région, avec toujours la même base d’ingrédients mais avec quelques variants.