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Massat

massat Étymologiquement cela veut dire : ensemble de cabanes

Commune située dans le haut Couserans, Massat fut la ville la plus peuplée d’Ariège, situé sur l’Arac et proche du col de Port. Son altitude varie de 598 m à 1856 m, avec une superficie de 4475 ha.

Les 81 figures (chevreaux, serf, isard, ours…) gravées et retrouvées dans les grottes du Ker prouvent que la région de Massat a été habitée à l’époque de la Préhistoire.

Courant XIIIe siècle, sous la tutelle de l’abbaye Saint Volusien, elle bénéficie d’une charte de coutume accordée par Pierre Roger comte de Comminges et vicomte du Couserans. Plus tard, la seigneurie de Massat est transmise au Lomagne. Au XVe siècle, Jacques de Lomagne est expulsé par arrêté du parlement de Toulouse,  Jean de Foix Rabat en devient le propriétaire. Cette famille sera le propriétaire jusqu’au début du XVIIIe siècle où le comté de Massat est transmis à la maison de Sabran.

Au XVIe siècle lors de la guerre des religions les protestants dévastent plusieurs villes et villages du département notamment Massat, il y eut aussi une dizaine d’arrestations pour délit de sorcellerie. Le XVI siècle vit la destruction du château de Massat (Le château d’Amour) par les massadels eux-mêmes qui n’en pouvaient plus des « exactions » de leur seigneur qui ne cessait pas les  opprimer (interdiction de couper et vendre du bois, droit de cuissage..). Après cette insurrection le parlement de Toulouse condamne, Henri Gaston et son fils Jean-Pierre Gaston au bannissement et à la confiscation des biens.

À la révolution Louis Auguste de Sabran assiste à l’assemblée des nobles tenue à Pamiers en 1789 et finalement s’enfuit en Espagne. Massat fut longtemps la ville la plus peuplée d’Ariège, en 1806, elle comptait 7638 habitants, Pamiers à peine 5646, en 1831,  9222 contre 6048 à Pamiers. En 1807 Mgr Primat archevêque de Toulouse dit : « …Massat est un bourg, chef-lieu d’une commune de plus de 12 lieux de circonférence… Il y a une population de plus de 16 000 âmes. Les habitants sont bons, mais un peu sauvages. Leur nourriture est très commune. Plusieurs d’entre eux mangent rarement du pain, ils se nourrissent de pommes de terre et de lait, ils partagent aussi dans ces montagnes leurs habitations avec les animaux immondes avec lesquels ils logent pêle-mêle… »

La vallée de Massat après les troubles dans le castillonnais entre dans « La guerre des demoiselles »  aux environs de 1830.

En 1851 la commune de Massat perdit les communes actuelles de Biert et de Le Port. A cette date, Massat compté 3992 habitants, en 1831 elle comptait 9228 habitants (il semblerait que ce soit la population maximale jamais atteinte à Massat), en 2007 elle comptait 722 âmes. De 1846 à 1990 le canton de Massat perd 89 % de sa population, c’est l’exode rural.

Sous le Premier Empire la ville organisée des foires quasiment tous les mois, pour le commerce des bestiaux, mais la principale  activité était la distillation.

Au début du XXe siècle la population demande alors 11  instituteurs, un curé plus 2 vicaires. Les activités industrielles se concentrent autour des mines de cuivre de zinc, de plomb et d’argent, mais le minerai de fer est aussi exploité. Au vu des richesses minérales locales, quatre forges à la catalane furent installées,  avant d’être suppléées par la nouvelle industrialisation. Il fut un temps envisagé une voie de chemin de fer  reliant Massat à Saint-Girons.

Depuis l’arrivée des « néo-ruraux » la dépopulation c’est stabilisée,  dans cette contrée « reculée » l’agriculture est toujours l’activité économique la plus répandue.

massatblasonBlason de Massat
Origine du nomÉtymologiquement : ensemble de cabanes
Nom des habitantsmassatois-massoitoise
Population en 2015675h
Population en 18067638
ArrondissementSaint-Girons
CantonCouserans Est
Altitude mini-maxi598-1 941 m
Superficie4471 ha
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