Pamiers
Pamiers en occitan Pàmias et bien sur Pamios en patois
Sous-préfecture du département Ariège-Pyrénées
Ville la plus peuplée du département actuellement.
Pamiers son histoire
Pamiers est une ville très ancienne. La découverte de monnaie romaine est attestée dans un premier temps la présence de la civilisation. Ensuite par la présence de statut d’époque et un puis funéraire datant de 30 avant Jésus-Christ. La découvre d’un sarcophage paléochrétien du Ve siècle prouve que le christianisme est déjà implanté dans la région contrôlée par Frédéric fils du roi Wisigoth Théodoric 1er. Déjà à cette époque connu sous le nom de Frédélas. L’histoire de Pamiers rejoint celle de Saint-Antonin fils de Frédéric converti au catholicisme qui évangélise la région.
En 506 il sera martyrisé.
Pamiers quelques siècles tourmentés
Enfin en 1111 Roger II de Foix et l’abbé ISAM (Saint-Antonin) fondent officiellement la ville. Par la suite ils font construire le château sur la butte du Castella. Nommé : Castrum-Appame qui serait l’origine du nom de la ville actuelle. La ville prend son essor grâce à la religion.
Déja en 1207 le château de Pamiers accueille le « colloque de Pamiers » dernière rencontre entre les cathares et l’église catholique avant la croisade des albigeois.
Au XVIe siècle deux épidémies de peste s’abattent sur sur la ville. Ensuite les pluies diluviennes détruisent des récoltes. Et, enfin le plus grand fléau ce sont les guerres de religion.
Dès 1576 toutes les différentes églises sont rasées sauf les clochers de ce fait les tours servent de défense.
Ensuite en 1629 le prince de Condé ravage la ville, par conséquent l’économie est au point mort.
Enfin au XVIIe et XVIIIe siècle Henri de Sponde malgré le peu de moyens reconstruit des édifices religieux. Ce qui favorise le retour des congrégations religieuses.
À la révolution Pamiers est un lieu de tensions, effectivement les révolutionnaires sont en désaccord avec le siège épiscopal.
Au XIXe siècle un nouveau essor économique (la métallurgie) qui permet effectivement la construction de l’usine métallurgique qui devient alors le moteur de la ville.
Créée en 1817 elle s’appelait à l’époque l’usine Sainte-Marie, bien évidemment implantée près de la rivière Ariège. Au final elle traitait le minerai de fer fourni par les multiples mines du département.
Pamiers aujourd’hui
Voilà pourquoi de nos jours Pamiers possède toujours ses trois clochers. En dépit de cette présence religieuse la ville n’a pas d’intérêts touristiques majeurs.
Pamiers est le poumon économique du département avec son emblématique usine Saint Claire créée en 1817 en bordure de la rivière Ariège qui fournira la force hydraulique. Enfin de compte, de nos jours cette usine fonctionne toujours. L’autre fleuron de la commune Le groupe Master qui est spécialisé dans la peinture notamment la peinture pour l’industrie aéronautique et aérospatiale.
Du reste l’accès au réseau autoroutier donne un atout important mais il ne fait pas tout.
Blason de Pamiers | |
Origine du nom | Apamée |
Nom des habitants | appaméen-appaméenne |
Population en 2014 | 15 518 h |
Population en 1804 | 6 174 h |
Arrondissement | Pamiers (chef lieu et sous-préfecture) |
Canton | Pamiers 1 et Pamiers 2 |
Altitude mini-maxi | 256-473 m |
Superficie | 4 585 ha |
La guerre des demoiselles
La guerre des Demoiselles c’est une révolte de la misère contre les riches exploitants des forêts. C’est sous le règne de Charles X Roi de France et de Navarre
Autres liens
Le millas
Le millas vient de l’occitan milh qui veut dire millet mais aussi maïs. Bien évidemment c’est la farine de maïs que l’on va utiliser pour cette recette.
On retrouve le millas dans pas mal de région, avec toujours la même base d’ingrédients mais avec quelques variants.