Vautour fauve
Le vautour fauve est un grand charognard, il fait partie des oiseaux nécrophages. C’est l’un des plus grands rapaces de France et d’Europe. Présent dans les Pyrénées depuis bien longtemps, il fait partie des espèces protégées, il a bien failli disparaître. Faisant partie de la fin de la chaîne alimentaire, le vautour fauve consommait des animaux empoisonnés par l’homme (renard…), il nettoie la nature des carcasses d’animaux morts, il n’est pas « équipé » pour tuer.
Un grand rapace
Il mesure environ 1 m, pèse 8 à 11 kg, son envergure peut atteindre d’environ 2,70 m et peut vivre 30 ans voire jusqu’à 50 ans. Son cou est long et recouvert d’un long duvet, et se termine par une collerette de plumes hérissées blanches et duveteuses. Le sommet de sa tête est recouvert d’un duvet blanc, son bec crochu d’environ 6 cm très puissant, qui lui permet d’arracher les muscules et viscères des carcasses qu’il consomme. Le bec est de couleur pâle. Sa langue, en forme de gouttière, lui permet de diriger les aliments absorbés.
Ses yeux sont jaunâtres, son poitrail est fauve, son dos est brun, les plumes de la queue sont courtes et sont d’un brun plus foncé tirant sur le noir.
Ses pattes ne sont pas préhensiles (qui permet d’attraper quelque chose), elles lui servent uniquement pour marcher ou se poser. Pour construire son nid, il transporte les branchages avec son bec.
Sa vie sociale
C’est un animal grégaire, sédentaire qui vit en colonie, et qui a besoin de grands espaces, il peut parcourir en groupe plus de 300 km par jour pour trouver sa nourriture. La recherche de carcasse se fait toujours en groupe, sa vue lui permet de voir les carcasses depuis très haut. Il niche dans les falaises à partir de 200 m et parfois jusqu’à 2000 m d’altitude, les couples se forment à vie. Avec des branches, des brindilles, quelques plumes, des lambeaux de peaux, il construit un nid d’environ 1 m de large et d’environ 30 cm de haut. En janvier ou février, un œuf par an est pondu de janvier à mars avec une incubation d’environ 55 jours. Le petit sera au nid environ 3 à 4 mois, son premier vol sera vers août, et en septembre ou octobre il prendra son indépendance. Il pourra parcourir de très grandes distances et ce pendant 4 ans environ, puis il reviendra sur la région de naissance.
C’est un animal assez discret, silencieux, par contre il est bruyant lors des parades nuptiales et de l’accouplement.
Sa façon de se nourrir
IL est incapable de battre trop longtemps des ailes, il profite au maximum des courants pour voler, c’est un excellent planeur. Leurs cris puissants lui permettent de communiquer sur plusieurs kilomètres. La capacité visuelle est 8 fois supérieure à celle de l’homme, d’où une facilité pour repérer les cadavres d’animaux morts. Il peut ingurgiter jusqu’à un kilo de viande en un repas. Il est aussi capable de jeuner plusieurs semaines.
Le grand nettoyeur
En théorie c’est un charognard qui ne se nourrit que de cadavres, les carcasses sont « nettoyées », il ne reste plus que la peau et les os qui feront le bonheur des gypaètes barbus. Bien souvent, il a été précédé par les vautours, les grands corbeaux, milan royal, les renards…, bien évidemment il attend son tour. Il ne s’approche de la carcasse que s’il n’y a plus de danger. Son long cou lui permet d’aller au fond des entrailles. Après lui, c’est souvent le gypaète barbu qui prend le relai.
Si la nourriture n’est pas suffisante, il peut « descendre » en plaine pour venir se nourrir, il n’hésite pas à « attaquer » des « troupeaux » si nécessaire ; les animaux sont retrouvés les yeux crevés.
La guerre des demoiselles
La guerre des Demoiselles c’est une révolte de la misère contre les riches exploitants des forêts. C’est sous le règne de Charles X Roi de France et de Navarre
Autres liens
Le millas
Le millas vient de l’occitan milh qui veut dire millet mais aussi maïs. Bien évidemment c’est la farine de maïs que l’on va utiliser pour cette recette.
On retrouve le millas dans pas mal de région, avec toujours la même base d’ingrédients mais avec quelques variants.